Jeffrey Ford, né le 8 novembre 1955, est un auteur américain de nouvelles, de romans, de
fantastique et de science fiction que l'on a commencé à découvrir en France en 2005, grâce
à "Physiognomy". Depuis, d'autres romans et nouvelles, dont "La fille dans le verre" et
"Le portrait de madame Charbuque" ont contribué à le faire connaitre.
Amateur de contes tordus, de légendes à l'intérieur des légendes et d'humour loufoque,
c'est une plume qui verse dans l'onirisme, parfois le lyrisme, toujours capable de nous
emmener dans des lieux que l'on aurait jamais crû possibles. Il est le chef de file américain
de ce que Michaël Swanwick appelle le Hard fantasy, un fantastique littéraire, audacieux,
anti conventionnel et toujours surprenant.
Auteur phare du phénomène "small press", Jeffrey Ford publie régulièrement ses textes
dans des revues confidentielles ou sur des sites web ; une manière pour lui de rendre
hommage à ceux qui lui ont donné sa chance, mais aussi un moyen de publier une
littérature expérimentale et sans contraintes.
"If you are interested in my published works, this is
a good place to learn what's on there."
www.well-builtcity.com/podcasts----stories-and-interviews.html
"La première leçon est que tout
portrait est, d'une certaine façon, un autoportrait, de même
que tout autoportrait est un portrait"
Jeffrey Ford
Le portrait de madame Charbuque
"Je trouvais le processus créateur aussi passionnant que le résultat final. M. Sabott m'avait
enseigné à déchiffrer une peinture, à voir sous l'illusion des formes et à remarquer les coups
de brosse, les divers pigments et la façon dont ils étaient appliqués. Chaque toile était alors
pour moi un manuel m'apprenant à obtenir certains effets, à utiliser une technique donnée.
Parfois, je plongeais dans la confluence de la couleur, de la texture et de la toile au point
de voir réellement l'artiste planté devant son chevalet."
Jeffrey Ford
Le portrait de madame Charbuque
"Nous profitons que la mort ne se soucie guère des dépressions économiques et ne prend
jamais de vacances. Une personne endeuillée est de surcroît plus facile à arnaquer si elle
a de la fortune. Un pauvre comprend tout de suite le caractère inéluctable de la mort, mais
un riche a besoin d'un peu de temps pour s'apercevoir qu'aucune somme d'argent ne peut
la mettre en échec"
Jeffrey Ford
La fille dans le verre
que tout autoportrait est un portrait"
Jeffrey Ford
Le portrait de madame Charbuque
"Je trouvais le processus créateur aussi passionnant que le résultat final. M. Sabott m'avait
enseigné à déchiffrer une peinture, à voir sous l'illusion des formes et à remarquer les coups
de brosse, les divers pigments et la façon dont ils étaient appliqués. Chaque toile était alors
pour moi un manuel m'apprenant à obtenir certains effets, à utiliser une technique donnée.
Parfois, je plongeais dans la confluence de la couleur, de la texture et de la toile au point
de voir réellement l'artiste planté devant son chevalet."
Jeffrey Ford
Le portrait de madame Charbuque
"Nous profitons que la mort ne se soucie guère des dépressions économiques et ne prend
jamais de vacances. Une personne endeuillée est de surcroît plus facile à arnaquer si elle
a de la fortune. Un pauvre comprend tout de suite le caractère inéluctable de la mort, mais
un riche a besoin d'un peu de temps pour s'apercevoir qu'aucune somme d'argent ne peut
la mettre en échec"
Jeffrey Ford
La fille dans le verre
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