RESEAU

mardi 15 avril 2014


Parfois, je perds mon corps.
Je tourne, je vaque.
Lessives, bouffe, javel,
sortir le chien,
je baisse la tête,
je me borne à être là.
Parfois, j'essaie d'enfiler mon corps
comme un costume de théâtre.
Je tends les bras et je touche le étoiles,
je tape du pied et je m'enracine.
Prise au piège,
je n'ose plus être là.
De peur de voir s'envoler le là.
Parfois, mon corps me va.
J'attends ce moment,
je le savoure dans ma chair.
On peut me chercher, au village,
je suis juste là,
mon larcin à la main.
Le contact de tes doigts.

1 commentaire:

  1. De toute beauté . La routine, le désespoir un peu, puis le bonheur

    RépondreSupprimer