RESEAU

vendredi 11 avril 2014

De vita et morte

Amare, amo, amas, amat,
bellum, belli,
laissons rosa à Ronsard...
Aimer et la guerre.
Le fracas des armes et celui du cœur.
Masses profondes.
Les cavaliers de l'apocalypse
de l'ordinaire.
Un grand tumulte vient de la plaine.
Ce sont eux qui avancent,
ils sont fous.
A la fin de la poursuite,
ils auront du sang chaud sur les lèvres.
Maquille de rouge
les étreintes des amants.
Amamus,
pugnamus,
Nous aimons, nous combattons,
Nous aimons encore.
Nous courons vers l'immensité
où fuit
l'infini qui s'éloigne.
Nos corps obéissent.
Il y a une ombre en face,
vers elle, éblouis,
ils s'engouffrent
et se perdent

2 commentaires:

  1. ... ainsi fut joué le sort de Guillaume de Chabestan et de 300 chevaliers dauphinois...
    "La bataille de Verneuil peut être mise au rang des plus tristes épisodes de cette guerre de Cent Ans dont le souvenir jette encore un voile de sang sur toute une période de notre histoire.

    En 1424, le roi de France avait dû se retirer devant les Anglais triomphants, et peu à peu on voyait le parti national diminuer en force et en nombre devant l'étranger, dont le succès et la fortune commençaient à rallier les grands vassaux autour du « roi de France et d'Angleterre.» Peu de provinces étaient restées fidèles au « roi de Bourges. »

    Quelques-unes cependant, au milieu de cet abandon général, soutenaient encore par leur dévouement le courage de Charles VII. Parmi elles, le Dauphiné, quoique récemment annexé à la France, fut une des plus intrépides dans la lutte pour la cause du roi.

    Ce pays n'avait cependant pas vu sans déplaisir le pouvoir passer des mains de ses princes à celles d'un souverain, sous lequel il ne pouvait que déchoir de son importance.

    Malgré leur récente union à la France, malgré le souvenir de la douce et facile suzeraineté de l'empire d'Allemagne, les Dauphinois répondirent en très grand nombre aux levées qui furent faites dans la province; tandis qu'un corps important, conduit par le baron de Grignan, allait se mettre sous les ordres du comte de Foix, qui repoussait l'invasion anglaise en Guienne; un autre corps, composé de plus de mille gentilshommes, se porta au secours du roi sous les ordres du baron de Sassenage. Le 6 août, ils prirent part à la bataille de Verneuil, où trois cents des leurs, parmi lesquels leur chef, le baron de Sassenage, restèrent sur le champ de bataille, donnant ainsi une preuve de plus de la valeur traditionnelle de cette fière race de montagnards." Gilles du Bois.
    http://gillesdubois.blogspot.fr/2005/12/armorial-des-chevaliers-dauphinois-tus.html

    Amour, gloire et beauté ?

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