La prune perdigone, cultivée dans la vallée du Buëch, rappelle la couleur rouge de gorge de la perdrix.
Elle sert à la fabrication des "pistoles", prunes séchées et aplaties, rondes et dorées, comme l'était l'antique pièce de monnaie qui lui a donné son nom.
La fabrication demandait beaucoup de soin.
la pistole était principalement destinée à l'exportation.
la pistole manquée, ou "écarte" à Orpierre, était réservée à la consommation familiale.
Dans la vallée du Buëch elle se comptait parmi les 13 desserts du repas de noël.
Elle est à l'origine d'une chanson
Cette chanson est extraite du livre de Christine Escallier et Danielle Musset : "Pétrir, Frire, Mijoter" Paru aux éditions : "les Alpes de lumière".
La Chanson des prunes...
A Trescléoux, pendant les vacances, On fait un drôle de métier Et je crois que dans toute la France N'y a pas son pareil pour rigoler |
Dès le matin les feux s'allument Tout le monde est enfumé Ah mes amis, comme ça fume Ca fait pleurer tout le quartier |
Refrain Ah, cest que le peleur de prunes, peleur de prunes doit être au travail tout le temps 'vail tout le temps Ah, comme c'est amusant |
Remplissons vite nos cannisses Posons les sur le boulevard Sans rien craindre de la police Qui jette un bienveillant regard. |
A chaque prune que l'on plume Un jus tout noir salit les doigts Et toute rouge sort l'écume Ca vous colle comme de la poix. |
La foire de Lagrand approche, Le rendez-vous des amoureux, C'est là que tous les coeurs s'accrochent Et qu'on échange des aveux. |
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