RESEAU

samedi 5 avril 2014

Dans les pas de Giono, le hussard à Sainte Colombe


 

Bref rappel sur le début du roman... Angelo Pardi, jeune aristocrate italien vers 1832, est un colonel de hussards, qui doit fuir son Piémont natal. Il arrive en Provence, à Manosque, alors en pleine épidémie de choléra. Accusé d'empoisonner les fontaines, il se réfugie sur les toits de la ville, où il vit de ses explorations dans les maisons désertées...
Pour contrer la contagion, les autorités font évacuer la ville en direction des collines avoisinantes. Angelo y retrouve Giuseppe, son frère de lait, mais les ravages du choléra et les dangers de leur vie de conspirateurs les forcent à fuir et à se donner rendez-vous dans les montagnes des Hautes-Alpes proches de la Drôme à Sainte-Colombe.



« Mais il y a un autre chemin et avec des avantages épatants. Il faut s'en aller au fond du Vaucluse, c'est à dire en partant d'ici par l'ouest. Et de la gagner la Drôme. C'est un pays tout ce qu'il y a de plus sauvage qui monte dans les montagnes.[...] C'est à trois jours d'ici. Ce n'est ni une ville, ni un village, ni même à une croisée de chemins. C'est une chapelle au bord de la route dans un endroit qui fait peur. Ça s'appelle Sainte Colombe d'en bas. La sainte Colombe d'en haut est une montagne tout en rochers verts qui surplombe et fait grincer les dents »
La chapelle des Bégües au bord de la route...


Le hussard sur le toit



Sainte Colombe, à six kilomètres d'Orpierre et à huit kilomètres de Laborel, quelque soixante âmes si l'on ne compte pas le camping...








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