RESEAU

jeudi 10 avril 2014

La parenthèse de l'oubli

A l'aube du temps morcelé
comme un puzzle démoli
à coups de pieds,
je me suis réveillée.
Oiseau, bonjour.
Songes, démons, promesses,
a tort et à travers.
C'est donc ainsi que la quête
commence.
Les mots que le matin incarne,
lumineux, intrépides.
La traversée du doute et du déchirement.
La beauté active,
acharnée dans la confiance.
Désir si lourd.
Première heure ne sent rien,
absorbée par l'image qui surgit,
sculptée du réel.
Là-haut, sur la roche,
il y a un milan.
Je sens le poids de son regard
à travers mon esprit qui s'écroule
en petits morceaux.
La parenthèse de l'oubli.
S'envoler.

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