Dieu des mythes qui enflent dans ma tête et le sperme qui se retient
à l'écoute de cette femme post punk où le nofutur est dépassé
entre simplicité et vérité que le temps récupère après sa mort
lui qui me laisse dans cette écoute que je lui devais quand même.
Je soupire ces mythes de résurrection qui font bramer les âmes,
que reste-t-il de ce temps que la mort arrête quand elle le veut dans
ce corps qui s'effiloche et son cou, son nez qui me rappelle à elle la
mort, oh que de soupirs et de vies consumées pour dire des vérités
de bois morts,et aimer la vie aux femmes qui le souhaitent encore,
encore et abandonner, là, la vie pour se perdre une fois encore
dans les intervalles de la blessure
la tête invente des visions des ses idées passant comme des
vagabonds dans la poussière et grondant la fin
elle continue et dans les creux debussyens, elle applique des sons
qui se mettent en face de mes idées et dansent dans une
trépanation pour les laisser aller, aller
Il est là dans l'imprécision des chaos qui font le monde et refont le
monde et le monde,
et dieu se marre, là où tout un chacun hurle sa solitude et son chant
est l'écho de ces silences,
Aimer et il est mort comme prévu, comment peut-on la construire
avec un tel doigté?
me laissant avec ce surnom apoplectique
J'étais de lui et il ne savait pas qu'il me visait, et que faire de sa mort
et de sa mort au vivant de l'à peu près.
Luc Jarru "Traces Papier" (1)
Editions du Buëch, 2013
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