mardi 13 mai 2014
Comme une île
Figée dans l'ébauche d'un cri,
la dangereuse naissance
d'un nouveau jour.
Lentement se déchire le ciel.
Déchets de lumière
trop crue,
c'est un steak géant
qui fait mal aux yeux.
L'horizon saigne.
L'odeur du printemps
renifle la charogne.
Regardez ce bouquet vibrant
d'enfants
qui montent à l'école,
ils me sont si loin...
Vous riez ?
Les rois sont en bas,
ils chevauchent ce monde
dont je redoute l'éveil.
Seule dans ma bulle,
comme une île,
je flotte sur l'immense océan
des autres.
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