dimanche 4 mai 2014
Ne le dis à personne
Le champs de personne
campe au milieu de nulle part.
Se découvre des rivages
des ronces,
serrées comme des boucles d'enfant.
Trois pierres.
Des chênes musclés,
atlantes fatigués,
marquent l'entrée.
L'herbe folle est en amour.
Des chardons, bleus comme la robe de Marie,
boutonnent son habit de cathédrale.
Comment c'était avant ?
Une sente de chevreuils descend
vers le ruisseau.
Avant d'y arriver, des roseaux,
si bien tournés par la main,
se pressent...
Laisser souffler les rigoles enlacées.
Effacer le passage, avec des branches,
des pommes de pin.
Ebouriffer la friche, agrandie de lavande
et marquer, avec des bouts de bois,
en croix,
le paradis oublié.
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Oui, de personne, le champs, pas celui de Daniel Picouly non plus. Et puis mon grenier ou tout se perd pour mieux donner le plaisir de la découverte à venir.
RépondreSupprimerNa¨s j'ai perdu Lilly. Mon commentaire d'hier s'est perdu dans les nuages, et Lilly est parti en vadrouille. Elle m'en avait dit beaucoup sur toi. Trop peut-être ? ou bien ais-je rêvé ?
De ceux qui te lisent te comprendront ceux-là qui ont encore le goût de la cendre au bout des doigts, la cendre chaude à jamais de nos souvenirs.
Si tu retrouves Lilly, dis lui que son souvenir a quitté l'étagère pour l'éther.